Julie Gervais, Claire Lemercier, Willy Pelletier,

La Haine des fonctionnaires

« Les fonctionnaires, soumis désormais à des contraintes de rentabilité, peinent à servir leurs missions d’intérêt général. Ce livre montre leurs vies, au plus près de l’accomplissement de leurs tâches. »Tout le monde connaît l’équation : fonctionnaires = feignasses = pas rentables = emmerdeurs = protégés = profiteurs = archaïques = inutiles = à compresser. D’où vient son incroyable puissance d’évidence ? Et quels intérêts sert-elle ? Pourquoi certains (hauts) fonctionnaires comptent-ils parmi ceux qui la répètent le plus ? Pourquoi autant d’insultes contre celles et ceux qui voudraient servir le public en toute égalité,… → Lire la suite

Ugo Palheta,

Extrême droite : La résistible ascension

Les progrès électoraux de l’extrême droite ces trente dernières années ont installé l’idée de son arrivée inéluctable et imminente au pouvoir. Cette idée a trop souvent permis au personnel politique et médiatique de s’exonérer de l’analyse des causes profondes et de l’alternative à y opposer.Cet ouvrage, coordonné par le sociologue Ugo Palheta, propose au contraire de comprendre, à l’aide des travaux les plus récents en sciences sociales, la façon dont la route a été pavée à l’extrême droite. Quelles dynamiques sociales ont poussé une partie… → Lire la suite

David Harvey,

Brève histoire du néolibéralisme

Comment les États ont consacré la toute-puissance des marchés.Brève histoire du néolibéralisme retrace un processus de redistribution des richesses, une « accumulation par dépossession ». La financiarisation, l’extension de la concurrence, les privatisations et les politiques fiscales des États redirigent les richesses du bas vers le haut de la hiérarchie sociale. Les néolibéraux se moquent de l’enrichissement collectif. Ils lui préfèrent celui de quelques-uns, dont ils font partie.Le néolibéralisme n’est pas une pensée du bien commun. Et pourtant, c’est de cette conception de l’action publique… → Lire la suite

Sidi Mohammed Barkat,

Le corps d’exception

Les artifices du pouvoir colonial et la destruction de la vie

« Parmi les membres de la nation, il y a ceux qui lui seraient originellement liés et en seraient les membres authentiques – ce sont les garants de son intégrité – et puis les autres, dont le lien est construit et donc artificiel. »À l’époque coloniale, le corps indigène est soumis à un état d’exception permanent. Ce procédé est au cœur de l’institution de l’indigénat. Sur le plan juridique et politique, le sénatus-consulte rend le droit musulman et les coutumes des colonisés incompatibles avec la… → Lire la suite